De
l’intérêt du « merci ».
Certes
les salariés sont payés pour une mission. La mission c’est le travail quotidien
et la paye est automatisée chaque fin de mois. Cela ne nous empêche pas de
remercier pour la bonne humeur dans laquelle la mission été menée, pour la
précision des détails du dossier, pour la pertinence de telle remarque, pour la
justesse de telle initiative. Remercier pour le petit plus qui fait la
différence entre faire le travail pour lequel on est payé et faire bien et avec
plaisir son travail. C’est le petit plus qui montre que l’on attache autant
d’importance à la façon de faire qu’au simple résultat. C’est également la
marque du manager qui fait attention à « qui » a fait. Le merci c’est la petite
marque d’attention supplémentaire. Elle ne coûte rien mais décuple la
motivation de celui qui la reçoit...
De
la valeur du « s’il vous plaît ».
Bien
sûr c’est une façon de dire... car même si cela ne plait pas au salarié, il va
devoir s’exécuter. Mais le fait de le dire, montre également que l’on fait
attention au fait que cela peut déplaire, peut tomber au mauvais moment, peut
s’ajouter à une charge de travail lourde. Dire « s’il vous plaît » n’est en
aucun cas s’avilir comme le pensent certains managers. C’est respecter
l’individu qui est en face de soi. Or accorder du respect c’est s’en donner à
soi. Comme le « merci », le « s’il vous plaît » ne prend pas de temps... mais
combien de personnes sollicitées par un s’il vous plaît vous donneront leur chemise
alors que sans lui, elles feront juste le travail qu’il faut dans les 35 heures
autorisées...
Quand
« excusez-moi » ouvre toutes les portes !
Le
manager ne s’excuse pas ! Il est au dessus de ça !!! C’est du second degré,
vous l’aurez lu entre les lignes. De mon point de vue, le Grand manager,
respectable, sait s’excuser quand il a fait une erreur, quand il a dérapé.
C’est aussi être humain. Alors bien sûr, si les dérapages sont quotidiens au
presque, s’excuser sera lourd... mais l’erreur ne viendra pas du fait de
s’excuser mais de du fait que le manager n’est manifestement pas à sa place.
Dans une situation normale, ou un manager assume ses responsabilités et dispose
des compétences pour, l’erreur ou le dérapage sera alors ponctuel. Les excuses
seront alors également exceptionnelles. Il gagnera en crédit et acceptant de
reconnaître ses erreurs. Ma phrase clé : « afficher ses faiblesses, c’est
affirmer ses forces ».
Et
« bravo » dans tout ça ?
Dire
bravo, félicitations, c’est du bon travail... rares sont ceux qui reconnaissent
la valeur d’un travail bien fait. C’est normal, disent-ils de bien faire son
travail... naturellement, c’est normal. Nous sommes tous payés pour faire «
bien » notre travail... mais quand même, le petit signe de reconnaissance, le clin
d’œil encourageant... encore une fois cela ne coûte rien mais cela rapporte
tellement en termes de relations humaines, de confiance, d’échanges. La
motivation est multipliée par dix... alors ne vous privez pas, managers, en
2006, utilisez les mots magiques... et faites nous un retour d’expérience...
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