samedi 11 juillet 2015

Rapport de la première journée campus propre

La première journée campus propre initialement prévu pour le mardi 09 a été reportée vendredi 12 Juin à 8h à cause de la faible mobilisation des étudiants.

La journée campus propre a commencé aux environs de 9h avec le mot du représentant du DR CENOU Centre. Les travaux ont commencé à 8H et ont pris fin à 9H. Le couloir quittant le restaurant universitaire en passant par le bâtiment belge de L’UFR SH ont été nettoyé et ce jusqu’à la présidence. Les structures invités sont AFRO, l’association des étudiants en philosophie, la troupe théâtrale de Ouagadougou, la JEC, l’AEMB et le club des étudiant en économie agricole CEA. Au total une cinquantaine d’étudiants a pris part à ladite journée. Cette journée de salubrité a permis le déclic d’une vision qui est de réunir toutes les associations présentes dans la cour de l’université et d’organiser une journée conjointe au lieu que les journées se fasse de façon isolée, ce qui ne produit pas un fort impact. Elle a été organisée en partenariat avec l’association des fruits du fromager. L’objectif étant de créer un mouvement qui va fédérer toutes les associations de l’université au projet campus propre. L’année prochaine, le mouvement fédèrera d’autres associations pour une journée campus propre commune et ce, jusqu’à ce que toutes les autres associations se réunissent pour une journée unique. Cela donnera un grand impact. A cet effet il est donc prévu de rencontrer les responsables de toutes les associations afin de leur expliquer la vision.


 

vendredi 12 septembre 2014

Le Concours “Innovons ! Cultivons le Campus”

Le concours est né de la nécessité d’aborder de façon active et innovante la question environnementale dans le campus universitaire de la ville de Ouagadougou. Avec la mission de « se réapproprier la terre et le campus », le concours vise à promouvoir des initiatives dans le but de conscientiser la communauté du campus universitaire à l’importance d’un environnement propre ainsi que d’une agriculture urbaine qui permettrait l’optimisation des superficies cultivables et le développement d’incubateurs collectifs d’une gestion de l’environnement durable pour l’amélioration de la sécurité alimentaire des contextes urbains. 
Le concours se veut un tremplin pour motiver et mobiliser les étudiants en vue d’un changement de comportement par rapport au problème environnemental, et pour réactiver le débat sur l’amélioration de l’agro-écosystème urbain.
 
http://www.agrinovia.org/web/spip.php?article79 

mardi 1 octobre 2013

une bonne nouvelle pour les PME burkinabè

Ecobank et le Fonds africain de garantie (AGF) ont conclu, le 24 septembre dernier à Lagos, au Nigeria, un accord visant à faciliter le financement des PME/PMI africaines. Par cet accord, AGF  met 50 millions de dollars à la disposition d’Ecobank.  La somme servira de garantie partielle sur les prêts qu’accordera la banque panafricaine aux entreprises de sept pays africains.
Afin de bien exploiter leur potentiel, les PME/PMI ont besoin d’un accès accru au crédit bancaire. Or constate le Fonds présidé par le béninois Abdoulaye Bio-Tchané et dirigé par l'ivoirien Felix Bikpo,  seules 20% des petites et moyennes entreprises africaines bénéficient d'une ligne de crédit auprès d'une institution financière, à cause de l'absence de garanties. Ce qui constitue un gros obstacle à leur développement, et les empêche de jouer leur rôle dans la réduction de la pauvreté et du chômage.
L’accord signé le 24 septembre dernier entre Ecobank et AGF vient corriger la situation. Ce partenariat, d'un montant de 50 millions de dollars, offre une garantie partielle sur les prêts qu’accordera Ecobank aux PME/PMI de sept pays africains à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Nigeria et la RDC.
Lancé en juin 2012, le Fonds africain de garantie est financé par le Danemark (à travers Danida), l’Espagne (représentée par Aecid) et la Banque africaine de développement. Et depuis sa création, AGF estime avoir permis aux institutions financières partenaires de prêter l’équivalent de 100 millions de dollars aux PME/PMI en Afrique. L’accord permet à Ecobank de son côté de prolonger les efforts entrepris récemment en direction des petites entreprises, avec la création d'un département micro-finance et le lancement par Ecobank Nigeria d'une solution de micro-finance à destination des petits et moyens entrepreneurs en juin 2013.

dimanche 1 septembre 2013

Comment évité de se griller au téléphone auprès d'un recruteur?

Le manque de discrétion
« Beaucoup de recruteurs sont surpris de voir des candidats se griller dès le standard ! », explique Philippe Hemmerlé, directeur du cabinet CV First. Manque de politesse ou de savoir-vivre ? Même pas. « En fait, il y a une question à laquelle ils ne sont jamais préparés. Quand on leur demande machinalement leur nom, société et l’objet de leur appel, ne sachant que dire, beaucoup oublient toute confidentialité élémentaire au risque de mettre le recruteur dans l’embarras. » Il peut être gênant, par exemple, de lâcher à la standardiste ‘J’appelle pour le poste de directeur commercial’ alors que certains salariés de l’entreprise ne sont pas au courant. « Pour faire bonne impression, surtout s’il s’agit d’une relance, il faut rester pro et s’en tenir au strict minimum. Dites juste ‘Je suis untel et j’appelle suite à notre rendez-vous.’ » Le recruteur, souvent, appréciera votre discrétion.
2 - Se montrer impatient
Nadia Boutaleb ne fait pas un métier facile. « On connaît la conjoncture et ce n’est jamais agréable de ne pas être rappelé par un recruteur. Mais concrètement nous n’en avons pas toujours le temps. Et il est difficile, quand on n’a pas eu le temps de rappeler quelqu’un, de l’entendre pester que vous l’avez oublié », observe cette associée au cabinet Alterview. Or, culpabiliser un recruteur est très contre-productif. « Dans le même genre, alors que je recherchais un profil rare, un autre candidat, jeune diplômé, m’a aussi lancé ‘Si vous ne me donnez pas ma chance, qui le fera ?’. Je compatis, mais ça n’arrange pas les choses. Il vaut mieux demander des conseils et montrer sa motivation pour garder une chance d’être rappelé une autre fois. » Car même si on n’est pas pris, on peut se faire remarquer… en bien.
3 - Se montrer prêt à tout
La motivation, c’est bien... à condition de ne pas en faire trop. « Il faut trouver la juste mesure et se montrer déterminé sans être insistant, analyse Pierre Bultel, consultant et directeur du cabinet PBRH. Typiquement, le candidat qui se dit ‘prêt à tout’ paraît plus désespéré que motivé. De même, celui qui n’a ‘pas d’autre piste’ perd un peu de son charme. » Ce consultant compare l’entretien téléphonique à un jeu de rôles. « Il ne faut pas tomber le masque trop vite. Il faut montrer son expérience et une réelle envie, mais aussi se laisser approcher par le recruteur. »
4 - Se fermer soi-même des portes
Mais, parfois, il suffit de poser – mal - une question banale. « Un candidat peut se griller illico en posant une question fermée », poursuit Pierre Bultel. Exemple : vous appelez un recruteur dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. « Dans ce cas, évitez les questions du genre « On peut se rencontrer ? », pas sur le fond mais sur la forme. Grammaticalement, cette question appelle une réponse affirmative – ou, le plus souvent, négative - et donnera une porte de sortie toute trouvée au recruteur. En revanche, si vous formulez une question ouverte comme ‘Quand auriez-vous un moment pour me rencontrer ?’, vous rendez, psychologiquement, l’échappatoire plus compliquée et vous aurez plus de chance de décrocher un entretien. »
5 - Se montrer trop stressé

Enfin il est possible de réduire ses chances à néant… sans rien dire du tout. « Un candidat peut vite paraître désagréable parce qu’il a mal préparé son appel », résume Karine Averseng, auteure du livre Ces 5 minutes qui comptent dans un entretien d’embauche. En cause : la façon de s’exprimer. « La plupart des candidats sont stressés, ont peur de déranger le recruteur. Ils bégayent ou laissent planer des silences gênés. Or cette angoisse s’entend et véhicule une image inconsciemment très négative. C’est comme si le candidat s’excusait d’exister et c’est désastreux. Or, à l’inverse, un candidat qui s’entraîne à parler avec le sourire communique une forme de bonne humeur et d’envie. » Comme celle de le rappeler.

mardi 20 août 2013

les 20 idées qui vont faire bouger l'Afrique


C'est incontestable, l'Afrique innove, elle crée, elle entreprend..
Notamment dans les technologies de l'information et de la communication (TIC), un domaine où les jeunes talents foisonnent. 
Des réseaux de développeurs de logiciels et d'applications tels que AfriLabs (qui dispose de hubs à Nairobi, Lagos et Dakar) sont ainsi pris d'assaut par les géants de la Silicon Valley et les fabricants de téléphones mobiles en quête de nouvelles idées. Et au-delà des télécoms, que ce soit dans la finance, dans l'agriculture ou l'énergie, les jeunes Africains tentent de trouver, souvent en utilisant des matériaux de tous les jours, des solutions africaines aux problèmes africains. lire la suite

lundi 30 avril 2012

Des astuces pour réussir son entreprise



De l’intérêt du « merci ».

Certes les salariés sont payés pour une mission. La mission c’est le travail quotidien et la paye est automatisée chaque fin de mois. Cela ne nous empêche pas de remercier pour la bonne humeur dans laquelle la mission été menée, pour la précision des détails du dossier, pour la pertinence de telle remarque, pour la justesse de telle initiative. Remercier pour le petit plus qui fait la différence entre faire le travail pour lequel on est payé et faire bien et avec plaisir son travail. C’est le petit plus qui montre que l’on attache autant d’importance à la façon de faire qu’au simple résultat. C’est également la marque du manager qui fait attention à « qui » a fait. Le merci c’est la petite marque d’attention supplémentaire. Elle ne coûte rien mais décuple la motivation de celui qui la reçoit...

De la valeur du « s’il vous plaît ».

Bien sûr c’est une façon de dire... car même si cela ne plait pas au salarié, il va devoir s’exécuter. Mais le fait de le dire, montre également que l’on fait attention au fait que cela peut déplaire, peut tomber au mauvais moment, peut s’ajouter à une charge de travail lourde. Dire « s’il vous plaît » n’est en aucun cas s’avilir comme le pensent certains managers. C’est respecter l’individu qui est en face de soi. Or accorder du respect c’est s’en donner à soi. Comme le « merci », le « s’il vous plaît » ne prend pas de temps... mais combien de personnes sollicitées par un s’il vous plaît vous donneront leur chemise alors que sans lui, elles feront juste le travail qu’il faut dans les 35 heures autorisées...

Quand « excusez-moi » ouvre toutes les portes !

Le manager ne s’excuse pas ! Il est au dessus de ça !!! C’est du second degré, vous l’aurez lu entre les lignes. De mon point de vue, le Grand manager, respectable, sait s’excuser quand il a fait une erreur, quand il a dérapé. C’est aussi être humain. Alors bien sûr, si les dérapages sont quotidiens au presque, s’excuser sera lourd... mais l’erreur ne viendra pas du fait de s’excuser mais de du fait que le manager n’est manifestement pas à sa place. Dans une situation normale, ou un manager assume ses responsabilités et dispose des compétences pour, l’erreur ou le dérapage sera alors ponctuel. Les excuses seront alors également exceptionnelles. Il gagnera en crédit et acceptant de reconnaître ses erreurs. Ma phrase clé : « afficher ses faiblesses, c’est affirmer ses forces ».

Et « bravo » dans tout ça ?

Dire bravo, félicitations, c’est du bon travail... rares sont ceux qui reconnaissent la valeur d’un travail bien fait. C’est normal, disent-ils de bien faire son travail... naturellement, c’est normal. Nous sommes tous payés pour faire « bien » notre travail... mais quand même, le petit signe de reconnaissance, le clin d’œil encourageant... encore une fois cela ne coûte rien mais cela rapporte tellement en termes de relations humaines, de confiance, d’échanges. La motivation est multipliée par dix... alors ne vous privez pas, managers, en 2006, utilisez les mots magiques... et faites nous un retour d’expérience...

jeudi 19 avril 2012

20 comportements qui agacent les recruteurs




Quand vous postulez pour un nouvel emploi, vous prenez un soin particulier à peaufiner votre CV, soigner votre lettre de motivation et esquiver les questions pièges de l’entretien d’embauche.
Si tout cela est indispensable, vous ne devez pas négliger ces petits détails qui peuvent tout faire basculer. Un comportement inadapté, une remarque déplacée ou une attitude inappropriée peut faire tiquer le DRH, le consultant ou l’opérationnel qui vous écoute. Et plomber durablement votre candidature.
Pour mettre en lumière ces erreurs qui peuvent coûter cher, Le Journal du Net a interrogé différents recruteurs. Découvrez les petites choses qui agacent ces professionnels du recrutement.


1. Arriver en retard
L’une des tâches du recruteur consiste à vérifier le sérieux des candidats. "Les comportements non professionnels, comme ne pas arriver à l’heure à l’entretien, deviennent vite crispants, confie Julie Scali, directrice senior chez Page Personnel.  Or, beaucoup ne s’excusent même pas de leur retard, ce qui ne témoigne pas de leur intérêt pour le poste." Même si la plupart des candidats se montrent ponctuels en entretien, les recruteurs doivent régulièrement patienter. "Un retard à l’entretien peut et doit s’expliquer, juge Martin Villelongue, directeur chez Michael Page. Si le candidat ne prévient par le recruteur de son retard, voire ne s’en excuse même pas, cela peut énerver."
Les retardataires commencent leur entretien avec un sérieux handicap. Mais d’autres poussent le bouchon plus loin. "Je reviens justement d’un rendez-vous où le candidat n’a pas prévenu et n’est pas venu, relate Brigitte Schifano, DRH d’AramisAuto.com. Je lui ai laissé un message sur son répondeur mais je n’ai pas de nouvelles." Poser un lapin, l’un des plus sûrs moyens de se mettre durablement à dos un recruteur.


2. S’égarer dans les rapports homme-femme
Certains candidat(e)s ont du mal à trouver le ton juste lorsqu’ils font face à un recruteur de l’autre sexe. Si candidater à un poste exige une force de persuasion, la séduction n’y a pas sa place.  D’autant plus qu’il est facile de se montrer maladroit. "Certains candidats hommes essaient de se rapprocher de la recruteuse pendant l’entretien, témoigne Dominique Galet. Alors qu’une collègue lui demande des informations sur son CV, un candidat prend sa chaise et va s’installer à côté d’elle, de l’autre côté du bureau, pour lui expliquer." Rapidement, la consultante déplace à son tour sa chaise... pour s’éloigner.
Les rapports hommes-femmes peuvent aussi être affectés par des considérations religieuses. Si celles-ci ne sauraient pénaliser une candidature, certaines précautions se révèlent utiles. "La veille de son entretien, un candidat assez religieux avait prévenu la chargée de recrutement qu’il ne serrait pas la main aux femmes, se souvient Dominique Galet. Je trouve que l’appeler à l’avance était assez pro." Ainsi, ni malaise ni incompréhension lors de l’entretien.



3. Répondre au téléphone
Cela semble incroyable, mais, à écouter les recruteurs, de plus en plus de candidats ne voient aucun problème à décrocher leur portable alors qu’ils passent un entretien d’embauche.  "Avec mes collègues, il nous est arrivé plusieurs fois de faire face à des candidats qui répondaient au téléphone, raconte Martin Villelongue. Certes, ils s’excusent, mais ils décrochent." Mieux, certains demandent pardon non pas au recruteur de décrocher mais à leur interlocuteur de ne pouvoir répondre. Des cas parfois caricaturaux, comme se remémore Dominique Galet, fondateur du cabinet Talent 4 IT : "le candidat décroche son téléphone et répond : Justement, je suis avec un de vos confrères. "
Évidemment, ce manque de savoir-vivre fait tiquer les recruteurs. "C’est plus qu’agaçant, estime Brigitte Schifano. En entretien, au minimum, on coupe le téléphone." La technologie parasite la discussion. "De la même façon, je suis agacé par un candidat qui ouvre son PC portable sur la table entre lui et moi, poursuit Dominique Galet. L’entretien reste l’un des rares moments où il n’y pas encore de place pour d’électronique."



4. Dénigrer son employeur
"Mon responsable est insupportable". "Je ne supporte plus ma hiérarchie". "Mon entreprise est dirigée en dépit du bon sens"... Descendre en flèche son employeur actuel ou passé est devenu une séquence courante des entretiens d’embauche. Or, cela peut refroidir les recruteurs, qui peuvent craindre d’être les prochains sur la liste noire. "Ce n’est pas très loyal", résume Brigitte Schifano.  Surtout, charger systématiquement son environnement pour parler de ses anciennes expériences ne bénéficie pas au candidat. "Une vision partiale peut témoigner d’un manque de distance et de recul, analyse Martin Villelongue. Dans l’exercice de l’entretien, il vaut mieux valoriser les éléments positifs et factuels." En dépréciant votre environnement, vous mettez en danger votre propre candidature. "Il ne faut pas donner l’impression de fuir le stress, la pression et les objectifs mais de rechercher un nouvel élan, conseille Julie Scali. De toute façon, le recruteur n’a pas à juger d’une situation qu’il ne connait pas."




5. Négliger la préparation
Les candidats qui ne prennent pas la peine de préparer leur rencontre avec un recruteur réduisent considérablement leurs chances de le convaincre. Et augmentent d’autant celles de l’agacer. "Certains candidats ne se renseignent pas du tout sur l’entreprise : j’en ai reçu un qui pensait que nous étions des loueurs de voitures", raconte la DRH de Aramis Auto, un distributeur automobile. D’autres vont jusqu’à oublier l’emploi auquel ils postulent : "on se voit pour quel poste, déjà ?" Une telle entrée en matière se révèle dévastatrice pour l’image du candidat, qui donne l’impression d’arriver les mains dans les poches. "Ce manque de préparation est gênant pour le recruteur, qui a pris le temps d’étudier le CV du candidat et réfléchi à des angles à creuser, explique Martin Villelongue. Or, il est en droit d’attendre la même préparation de la part du candidat. Pour un entretien, l’engagement doit être mutuel."


6. Poser les mauvaises questions
Après l’interrogatoire du recruteur vient le temps de poser des questions pendant l’entretien d’embauche. Et là, il est facile de se montrer maladroit et d’agacer le recruteur.  "On vient de passer du temps à parler de l’entreprise, des valeurs, des missions et la première question que pose le candidat, c’est le salaire", se désole Brigitte Schifano. "On rencontre des gens qui parlent de RTT et des avantages du CE avant même d’évoquer la mission, renchérit Julie Scali. Même si l’équilibre entre vie privée et vie pro est important, nous cherchons à valider les aspects professionnels d’abord." Ce travers choque probablement davantage les DRH ou les opérationnels de l’entreprise que les professionnels des cabinets de recrutement. "Devant le consultant, le candidat a le droit de poser toutes les questions, concède Dominique Galet. Avec le recruteur, en revanche, il faut éviter de commencer le premier entretien en interrogeant sur les RTT. Ces sujets interviendront forcément au cours des discussions. En parler dès le début, c’est mettre la charrue avant les bœufs."


7. Faire preuve d’une ambition irréaliste
Un candidat complètement déconnecté de la réalité du marché du travail peut rapidement irriter celui qui en est expert. "Certains ne comprennent visiblement pas l’offre d’emploi, constate Brigitte Schifano.  C’est l’exemple du jeune commercial qui candidate sur un poste de directeur commercial expérimenté." Ces cas arrivent rarement jusqu’à l’entretien. Mais certains attendent ce moment pour dévoiler leur ambition démesurée, en particulier au moment de chiffrer ses prétentions salariales. "Si vous gagnez 25 000 euros par an et que vous ne voulez pas quitter votre emploi à moins de 35 000 euros, cela s’annonce compliqué, illustre Julie Scali. Vos aspirations doivent rester cohérentes avec votre situation. Vous ne gagnerez pas 10 000 euros de plus du jour au lendemain, ni des responsabilités importantes." En vous montrant trop gourmand, vous risquez de désarçonner des recruteurs qui appréhendent parfaitement la valeur de chaque profil.



8. Choisir une tenue incorrecte
Choisir son look pour un entretien d’embauche donne des migraines à certains. D’autres semblent en revanche bien loin de toutes ces considérations.  "Des candidats ne font aucun effort au niveau de la tenue vestimentaire, constate Brigitte Schifano, DRH dr’AramisAuto. J’ai déjà vu des candidats en jogging !" Évidemment, les codes vestimentaires varient selon les secteurs : la cravate, indispensable pour un commercial, l’est moins dans la communication. Mais, en entretien, une tenue professionnelle est exigée. Ces fautes de goût, qui ne se limitent pas au choix des vêtements, peuvent coûter cher au candidat car elles frappent la mémoire. Les recruteurs, qui enchaînent pourtant les entretiens, se souviennent du candidat dont le casque du lecteur MP3 reste posé sur les épaules ou de celui qui mâchonne sans honte. "Très récemment, un candidat a commencé l’entretien en mâchant son chewing-gum, sourit Dominique Galet. Rapidement, il s’en est rendu compte : on l’a très distinctement entendu l’avaler !"



9. Se survendre
On vous l’a certainement répété : en entretien d’embauche, il faut réussir à se vendre. Pour beaucoup de candidats, cela représente d’ailleurs l’une des difficultés majeures de l’exercice.  Mais une minorité a du mal à ne pas en faire trop, au risque de fatiguer leur interlocuteur. "Les comportements excessifs sont particulièrement gênants en entretien, estime Martin Villelongue. Par exemple, l’excès de confiance chez un candidat qui exagère ses résultats et entre dans une logique de "survente"." Les cabinets de recrutement comme les directions des ressources humaines voient défiler à la chaine des "meilleurs dans leur métier", des "profils idéaux pour le poste"... "Le plus sûr moyen de trouver l’équilibre entre la survente et la sous-vente, c’est d’argumenter, conseille Julie Scali. Dire que l’on est le meilleur ne suffit pas, expliquer que l’on est le commercial qui génère le plus de CA est plus précis." Basez-vous sur des faits objectifs, ce sont eux qui valoriseront au mieux votre candidature.


10. Ne pas respecter la distance avec le recruteur
Dans la vie professionnelle, certains inconnus se comportent comme s’ils vous connaissaient depuis des lustres. Si une certaine convivialité aide à briser la glace, trop de familiarité peut rapidement agacer.  Les recruteurs sont confrontés aux mêmes spécimens. "Appeler le recruteur par son prénom peut éventuellement être accepté dans certains milieux comme la communication mais beaucoup moins dans d’autres comme l’industrie", précise Martin Villelongue Le candidat doit donc se garder de prendre le recruteur pour son ami d’enfance, au risque de le braquer. Cela peut sembler évident pour beaucoup, mais tout le monde ne semblent pas au courant. "Quand un candidat commence à employer le tutoiement, ce n’est pas gagné, relate Julie Scali dans un sourire. De même, montrer des photos de ses enfants ou raconter ses vacances ne sont définitivement pas des comportements adaptés à un entretien."


11. Réciter son discours
Quand on passe 15 entretiens la même semaine, on a rapidement tendance à élaborer un discours type à présenter à tous ses interlocuteurs. Erreur ! Chaque poste est unique et chaque recruteur a envie que l’on s’adresse à lui en particulier.  "C’est agaçant de sentir que le candidat récite de manière scolaire, sans enthousiasme et sans prendre en compte les circonstances", estime Martin Villelongue. Bref, il se comporte comme un automate. Si vous devez prouver votre valeur à l’aide d’un discours structuré, vous ne devez pas oublier d’écouter la personne en face de vous. "Les gens qui n’écoutent pas et qui récitent leur présentation répondent toujours à côté, explique Julie Scali. On leur demande de raconter leur parcours professionnel puis leur formation et ils répondent dans l’autre sens." Un sentiment partagé par Brigitte Schifano : " La récitation m’agace beaucoup. Même si cela peut être une technique de gestion du stress, c’est très maladroit, parce que le candidat ne répond pas aux questions."


12. Mal cibler sa candidature
Il est facile d’agacer un recruteur... avant même de l’avoir rencontré. Votre candidature peut à elle seule lui faire dresser les cheveux sur la tête.  "Certaines lettres de motivation copiées/collées ne reflètent pas d’un intérêt pour l’entreprise ou le poste, témoigne Brigitte Schifano. On y lit parfois le nom d’une autre entreprise ou d’un autre contact RH. Vous vous sentez alors comme un simple numéro." Idem pour les e-mails de candidature envoyés à une multitude de recruteurs. Plus vous donnez l’impression d’inonder le marché, moins vous suscitez l’attention du recruteur. Moins caricatural mais tout aussi agaçant : le candidat qui –-volontairement ou pas- lit l’offre d’emploi de travers. "S’il est écrit dans l’annonce que le permis B est obligatoire, cela ne sert à rien de postuler si vous ne l’avez pas, martèle Julie Scali. Les recruteurs font la distinction entre "obligatoire" et "souhaité", les candidats doivent la faire aussi." Un entretien qui échoue pour un permis de conduire absent, c’est une perte de temps pour tout le monde.


13. Perdre ses nerfs en cas de refus
L’objectif d’un entretien d’embauche consiste généralement à se faire... recruter. Mais, bien évidemment, cela ne fonctionne pas à tous les coups. Et il arrive que la réaction du candidat débouté surprenne.  Au terme d’un entretien, Dominique Galet se voit contraint d’expliquer à un candidat que son profil ne collait pas avec le poste. Ce dernier rétorque : "Vous avez tort et vous n’êtes pas le premier." Puis il se lève, prend ses affaires et lance : "Vous ne comprenez rien, je m’en vais." Et ne sera probablement plus invité à revenir. De tels coups d’éclats témoignent d’un caractère sanguin. D’autres macèrent leur rancœur mais finissent aussi par se brouiller avec les recruteurs. "On a eu un cas hallucinant d’un candidat non retenu qui a envoyé un e-mail incendiaire à notre cliente, se remémore Dominique Galet. Je comprends sa déception mais son comportement est contre-productif." Son message vindicatif l’a peut-être soulagé sur le coup, mais le cabinet ne va certainement pas le solliciter à nouveau.


14. Rester collé au CV
Avant toute chose, l’exercice de l’entretien d’embauche est une discussion. A travers leurs questions, les recruteurs cherchent souvent moins une information qu’une réaction, une explication.  "Le candidat doit répondre avec des mots simples, sans partir du principe que c’est évident, sans paraître agacé, estime Julie Scali. Mais certains ne prennent pas le temps d’exploiter la réponse." Lorsque l’on vous demande de parler de votre formation, ne commencez pas par "comme indiqué sur mon CV". D’abord, vous donnez l’impression de prendre le recruteur de haut, mais surtout, vous passez à côté de la question. "Le recruteur pose des questions ouvertes pour tendre des perches et permettre au candidat de fournir des informations complémentaires à celles présentées dans le CV", explique Martin Villelongue. Brigitte Schifano s’agace aussi du candidat les yeux rivés sur son CV. "Il ne vous explique pas son parcours, il vous le lit. Soit parce qu’il est stressé et incapable de réfléchir, soit parce qu’il ne se rappelle pas ce qu’il a écrit, soit parce qu’il l’a totalement inventé."



15. Se montrer imprécis
Puisqu’il s’agit d’une embauche, les informations communiquées lors d’un entretien doivent être fiables et précises. On comprend l’agacement de recruteurs, comme Brigitte Schifano, confrontés à des réponses particulièrement vagues.  "Lorsque l’on trouve des erreurs, des dates qui ne collent pas, certains nous répondent simplement qu’ils ne se souviennent pas exactement, qu’ils ont dû se tromper sur leur CV, qu’en fait c’était probablement en 2009 et pas en 2010..." Ce flou artistique n’est pas du seul fait des candidats qui planent. Certains manient cette technique pour embellir leur CV, au désespoir des recruteurs qui ne sont pas dupes. "Sur le CV, ils font croire qu’une expérience de 3 mois a duré un an, illustre Julie Scali. Or, il est généralement plus difficile de mentir pendant l’entretien." Le lien de confiance entre le candidat démasqué et le recruteur est alors biaisé pour une simple histoire de quelques mois... Autre profil agaçant, selon Martin Villelongue : "Le candidat qui ne répond pas aux questions et qui essaie de noyer le poisson. Celui-là nous fais perdre notre temps."



16. Bluffer outrageusement
Certains confondent les entretiens d’embauche avec des parties de poker. Or, ni les joueurs ni les recruteurs n’aiment se faire rouler dans la farine. C’est pourtant l’impression que peuvent laisser certains comportements.  A un candidat affichant des prétentions de 50 000 euros, Dominique Galet s’est excusé : "Le poste n’est qu’à 35 000 euros, il ne doit pas vous intéresser". Visiblement embarrassé, le candidat répond alors : "On peut quand même en discuter ?". Se situer dans la fourchette haute de ses prétentions fait partie du jeu, accepter de baisser ses prétentions de 15 000 euros fait moins sérieux. "Un autre candidat avait annoncé 50 000 euros devant le consultant puis parlé de 55 000 euros devant la DRH, raconte aussi Dominique Galet. Il veut prendre 5000 euros d’un coup ! Cela lui donne un côté margoulin." Son image s’en trouve alors irrémédiablement écornée, tant pour le consultant que pour l’entreprise.

17. Passer un entretien... sans chercher à être recruté
Cela peut paraitre étonnant, mais certains candidats se rendent en entretien de recrutement sans vouloir être embauché. "Ils souhaitent simplement entrer en contact avec le cabinet de recrutement, explique Martin Villelongue. Or, c’est agaçant de découvrir en entretien que le candidat vous a caché une information importante au téléphone : il a déjà trouvé un poste, il n’est en fait pas intéressé ou il n’est finalement pas mobile." S’il est compréhensible que le chercheur d’emploi cherche à discuter de sa carrière avec un pro, ce genre de comportement est généralement mal accueilli. Le consultant a l’impression de se faire voler son temps et la confiance en prend un coup. "Il est tout à fait envisageable de rencontrer des consultants de cabinet de recrutement sans discuter d’un poste précis, rappelle le recruteur. Mais il vaut mieux être clair sur ce point dès le départ."


18. Harceler le recruteur
Votre entretien s’est parfaitement déroulé, vous vous êtes présenté sur sous votre meilleur jour et avez évité toutes les questions pièges ?  Attention : il est encore possible d’énerver un recruteur par un geste mal placé. "Pendant l’entretien, on explique la suite du process : le candidat doit attendre une semaine avant d’avoir une réponse, raconte Brigitte Schifano. Sauf que, dès le lendemain, il vous harcèle. C’est très agaçant." Évidemment, la période qui suit un entretien réussi est assez crispante pour le candidat qui reste dans l’expectative. Mais les recruteurs ont besoin de suivre un process, de rencontrer d’autres candidats, d’en discuter entre eux, etc., avant de rappeler un candidat. Il est donc inutile de les ennuyer avant le terme du délai prévu. En revanche, au-delà de cette limite, une aimable relance peut-être la bienvenue car elle témoigne de votre intérêt pour le poste.


19. Surjouer la motivation
On l’aura compris, les recruteurs regrettent bien souvent le manque d’entrain des candidats et s’agacent facilement de ceux qui témoignent d’une faible motivation .  Ce n’est cependant pas une raison pour jouer les survoltés ultra-motivés. Si vous en faites trop, vous n’en tirez aucun bénéfice, bien au contraire. "Je rêve de travailler chez vous", "C’est le poste que j’ai envie d’occuper"... autant de phrases qui, si elles sonnent faux, mettent la puce à l’oreille du recruteur. "S’il en fait trop, son discours n’est probablement pas sincère, confie Brigitte Schifano. Or, ce candidat est tout à fait capable de ne pas venir le jour de l’embauche parce qu’il a tenu le même discours à tout le monde." Évitez donc de jouer les comédiens pendant l’entretien, le recruteur est un spectateur lucide.

20. Manquer d’esprit de synthèse
L’entretien, c’est vrai, permet de développer ce qui n’apparait pas dans le CV.  Les réponses que vous apportez doivent vous permettrent de fournir les détails importants de vos expériences ainsi que de donner une logique à votre parcours. Mais, sous prétexte de ne pas vous montrez trop succinct, vous ne devez pas verser dans le récit pointilleux. Dominique Galet se souvient d’un candidat à l’expérience déjà longue qui a attaqué l’entretien... par le récit détaillé de son premier stage. "A ce moment-là, on se dit que dans deux heures, on y est encore. Certes, on essaie de donner le temps au candidat car il faut rester poli. Ce n’est pas précisément agaçant, mais c’est désespérant." Moralité : n’oubliez pas que l’entretien n’a pas vocation à s’étaler dans le temps. Apprenez donc à gérer votre temps tout comme vous devez le faire dans votre environnement professionnel.